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БИОГРАФИЯ МАРИИ ШАРАПОВОЙ
"Вторая Курникова", - иногда говорят о ней, намекая на весьма относительное внешнее сходство. Другим Мария Шарапова напоминает Монику Селеш - душераздирающими стонами после даже не самого сильного удара. И Ллейтона Хьюитта - бешеной заряженностью на победу.
Родители Марии Шараповой жили в Гомеле (Белоруссия). Вскоре после чернобыльской аварии отец Марии поменял место работы, и они переехали в Сибирь. Там, в маленьком городке Ниагань, и появилась на свет Маша Шарапова...
Le temps de traduire et vous aurez l'article... ;o)
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Rafael Nadal a dû s'employer pour passer le deuxième tour à Pékin. Il a battu difficilement Justin Gimelstob, 5-7, 6-4, 6-4 ce matin heure française, vendredi 16 septembre 2005.
Depuis sa victoire à Montréal en août dernier (2005), des questions se posent car visiblement Nadal, sur le court, perd de son caractère de conquistador. Alors que se passet-il ?
Pour mieux comprendre, voici un bilan de la situation.
A Cincinnati, Nadal est sorti au 1er tour par Berdych sur le score de 6-7 (4-7), 6-2, 7-6 (7-3), après un très muavais match, selon ses propres mots. Et Berdych, sans complexes, dira, à la sortie de ce match : " Nadal ? C'est comme une machine caustique. Il est partout, il renvoie tout mais il joue tout le temps de la même manière."
A l'US Open, il est sorti au troisième tour par James Blake sur le score de 6-4, 4-6, 6-3, 6-1, après avoir effectué des premier et second tours "médiocres" (toujours selon ses propos). Premier indice que quelque chose cloche : il a gagné contre Agassi à Montréal, et s'est fait sortir par Blake qui a perdu contre Agassi, donc par moins fort que lui.
Et aujourd'hui à l'Open de Chine, il connaît des difficultés.
Les questions ont fusé après sa défaite contre Blake, comme le montrent ces propos tirés de diverses sources sportives :
"Popeye avait-il oublié de manger ses épinards ? A l'image du héros de bande dessinée privé de sa potion, Rafael Nadal avait le biceps inepte au moment de l'incroyable emballade de James Blake". (journal quotidien de l'US Open).
"Sur un Central Arthur Ashe en ébullition, Blake utilisa toute sa fougue pour mettre en lumière les faiblesses pressenties depuis le début du tournoi dans la cuirasse de Rafael Nadal. Emoussé par ses efforts des 8 premiers mois de l'année, gêné par des balles au rebond plutôt bas, Nadal subit de plein fouet Blake, dont le traitement fut celui que Nadal inflige habituellement à ses victimes. Après un sursaut qui lui valut de remporter le deuxième set, Nadal sembla peu à peu s'éteindre." (l'Equipe)
De même, durant le match contre Blake, sur sa chaise de commentateur de la chaîne nationale CBS, Mc Enroe, l'homme aux quatre titres à l'US Open, à moitié abasourdi, murmura : "c'est incroyable comme Blake le domine".
Et en effet, les "vamos" inconditionnels se firent rares. Les bonds de cabri aussi. Ne restaient alors plus de la panoplie de champion de Nadal que les sourcils froncés, qui traduisaient, avoua-t-il après en conférence de presse, la contrariété de se savoir impuissant. "Impuissant" est le terme adéquat : dans le set décisif, l'Américain aplatit le numéro 2 mondial en 23 minutes, lui qui, dans sa carrière, en 29 affrontements avec des joueurs du top 10 n'en avaient jusqu'alors remporté (et difficilement) que 3. D'ailleurs, ce qui étonne le plus, c'est que Blake a gagné en jouant le jeu en puissance de Nadal, avec deux bonus en plus : le service (10 aces contre 2) et le jeu au filet (35 points sur 52 montées contre 12 sur 22).
Quelque chose donc n'allait pas. Nadal n'était plus le même.
Les propos post-match de Blake vont exactement en ce sens : "Dernièrement j'avais regardé les statistiques de l'ATP, c'était impressionnant : Nadal était presque premier partout. Mais là visiblement Rafael n'est pas à bloc." Et Blake en vient alors à pointer facilement du doigt le fait que chez Nadal quelque chose ne va pas depuis Montréal : "Quelqu'un m'a dit que j'avais remporté seize des 17 derniers points, raconte Blake. C'est impressionnant. Pourtant, je n'avais pas l'impression que Nadal avait craqué. Ce n'est pas le genre. C'est le meilleur défenseur du monde. Il n'abdique jamais."
Alors pourquoi là a-t-il abdiqué ?
Toni ne cesse de dire que s'il ne suit plus son neveu dans les tournois, c'est parce qu'il ne veut pas cautionner le danger dans lequel Rafael Nadal se met : "il en fait trop", dira l'oncle après Cincinnati, "il devrait apprendre à se reposer".
En effet, combien de temps pouvait tenir Nadal dans la cadence infernale qui était la sienne lors du début de saison sur terre battue ?
L'Espagnol, très laconique quand on l'interroge sur sa forme fait néanmoins quelques aveux : "Je ne suis pas à mon meilleur niveau. C'est évident. C'est encore loin d'être ça. Je ne me suis jamais senti bien dans ces tournois. Comme l'US Open est l'un des plus importants de la saison, je suis très frustré, et mentalement fatigué. "
Toni, lui, craint que la fin de saison paraisse longue à son neveu, s'il ne sait pas s'économiser. Pourtant, Fed a bien montré que l'on pouvait s'absenter 1 mois du circuit (pour lui de Wimbledon à Cincinnati) sans pour autant perdre du niveau : la preuve, il a gagné l'US Open!
INFO MINUTE : RAFAEL NADAL VIENT DE SE QUALIFIER 7-5, 6-2 POUR LA DEMI-FINALE DE PEKIN. IL RENCONTRERA JUAN CARLOS FERRERO. Le match est diffusé en direct sur Eurosport demain samedi 17 août (2005) à partir de 11h30 heure française... Rectification me dit-on : c'est à partir de 13h, et sur Eurosport 2 ! (merci :o) )
Nadal qualifié pour la finale contre Coria sur le score de 6-4, 6-4. Donc assez serré mais c'est rassurant. Espérons qu'il va gagner !
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Ce soir là, les yeux emplis d'étoiles, Fabrice Santoro a poussé la porte du vestiaire comme un artiste sorti de scène, après bravos, rappels et standing ovation : "Quel pied ! Des matches comme ça, je donnerais tout pour en rejouer ! Je me suis régalé !"
Minuit allait alors bientôt sonner en ce vendredi soir 2 septembre 2005 à Flushing Meadows et Fabrice Santoro, véritable Merlin enchanteur des 23 352 spectateurs du Stadium Arthur-Ashe (nombre de spectateurs record pour un nocturne), venait de vivre, face à Roger Federer, 2h 17 de douce folie. En effet, par une de ces soirées électriques dont seul l'US Open a le secret, il avait chahuté Monsieur Federer en personne, certes sans lui prendre le moindre set (malgré un match très serré : 7-5, 7-5, 7-6) mais en lui volant indéniablement la vedette.
"Avant d'entrer sur le cours, je croise John Mc Enroe, un gros classeur à la main," racontait-il à chaud. "Je lui demande : Mac, c'est la tactique pour battre Roger que tu as là ?" - "Non", répond-il, "ça n'existe pas. Mais un conseil : dès les premiers jeux, fais un beau point et lève les bras, histoire de te mettre le public dans la poche..." En bon élève, Santoro applique la consigne dès le deuxième jeu : sur un lob pourtant profond du Suisse, un passing gagnant, tiré dos au filet et entre les jambes (il y a la photo sur le montage), mit le feu aux poudres. Et ce ne fut pas tout : glissades, cavalcades, volée dans le dos, tours de passe au filet, la suite du show fut exaltante. "Le match parfait, résumait-il. Ça faisait deux jours et demi que j'y pensais. J'étais tendu, mais je lui ai proposé ce que j'avais de mieux et il a répondu. J'ai commis 15 fautes directes en 2h 15, ce qui n'est rien... Et pourtant j'ai pris 3 sets !"
Qu'importe, l'Amérique l'a gratifié de deux olas au rythme d'un refrain inoubliable : "If you love Santoro, clap your hands !" ( = "Si vous aimez Santoro, tapez dans vos mains !" ). Même Federer s'est méfié : "Heureusement que j'ai gagné le troisième set, sinon les spectateurs seraient descendus sur le court pour l'embrasser !"
Alors évidemment, la soirée tient une place de choix dans le livre de souvenirs du vétéran "Magic Fab" : "Tout était réuni pour que la fête soit belle ; le plus grand Central du monde, 23 000 spectateurs, face au plus grand joueur de tous les temps... et je fais un des meilleurs matches de ma vie. Ça restera un des grands moments de ma carrière", dit-il, les yeux embués.
Dommage qu'au talent de Santoro manque la régularité. Cette faille lui vaut d'être l'auteur de va-et-vient entre des situations extrêmes : ainsi la semaine dernière il se fait sortir dès le premier tour du challenger d'Orléans alors qu'environ une semaine avant il avait tenu tête au numéro 1 mondial dans un tournoi du Grand Chelem. Dommage, disais-je, car sa ruse tennistique, son incroyable touché digne d'un Noah, ainsi que sa palette de jeu très variée, constituent de solides outils pour évoluer parmi les très Grands. Preuve en est, avant ce match contre Federer, Santoro en avait déjà titillé plus d'un parmi les très Grands. On se souvient notamment qu'à plusieurs reprises il avait rendu complètement dingue Marat Safin, qui, lors d'une rencontre contre Santoro, avait battu son record de cassage de matériel : 3 raquettes et une chaise, en l'espace de 3h (soit une moyenne d'une raquette et 1/3 de chaise par heure...). Federer lui-même conclue, à la fin de son match contre Santoro : "On ne risque pas de voir des joueurs de ce type dans le futur et ça va manquer, car c'est vrai qu'il peut te rendre fou."
Match mythique que cette rencontre Fed / Santoro, ai-je dit plus haut. On peut penser que j'ai un défaut certain d'exagération, mais là je pense être objective, et pour plusieurs raisons.
D'abord, de voir que contrairement à d'autres pourtant bien mieux classés que lui (Hewitt, Roddick...), Santoro n'est pas parti perdant face à l'indéniable boss des cours, ça fait du bien et c'est beau à voir. C'est d'être d'une sportivité extraordinaire de refuser ainsi l'inéluctable, au point d'avoir pu recoller au score (5-5) dans le 1er set quand Federer avait deux balles de manche et menait 5-1.
L'autre raison, c'est que lors de ce match, Santoro et Fed se sont littéralement éclatés sur le court, et se sont réciproquement épatés. Si généralement on a tendance à connaître un Fed ronchon quand il rate un point, et bien ce soir-là, ce ne fut pas le cas : ce dernier a souri maintes fois, de délectation, quand il perdait un point suite à un geste extraordinaire de Santoro. Cette bonne humeur, cette joie d'être sur le cours, ne peuvent qu'être communicatives, d'autant plus qu'elles ont abouti à une complicité entre joueurs peu fréquente, surtout dans un tournoi du Grand Chelem. Ainsi, alors qu'il était mené 5-7, 5-7, 6-6 avec 0-6 dans le tie-break, lors du changement de côté, Santoro plaisantait avec Federer : "Mais comment fais-tu pour sortir des coups pareils à ce moment là ? Laisse-moi au moins marquer un point !" Et Fed n'a pas pu s'empêcher d'éclater de rire. Une fois arrivés chacun de leur côté, alors que Santoro se préparait à servir, avec donc 6 balles de match contre lui, il a dû s'arrêter dans sa préparation de service car de l'autre côté Fed se marrait encore ! On a alors eu droit à un échange d'une rare complicité entre deux adversaires : sourires réciproques, clin d'½il de Santoro à Fed... Et Fed ne s'est vraiment arrêté de rire que quand Santoro a remporté sa mise en service et écarté une balle de match.
Ça peut paraître ridicule, mais perso des trucs comme ça, ça me touche énormément, parce que là on voit bien qu'ils sont là pour le plaisir avant tout. Et je trouve dommage que de telles attitudes soient si rares en compétition, et que les attitudes opposées soient si fréquentes. Comme dirait maintenant Andre Agassi (alors qu'il était un garnement infernal sur un terrain jusqu'à il y a 5 ans...), est-ce grave de perdre un point ? Est-ce qu'on joue sa vie sur un match de tennis ? Est-ce qu'il y a vraiment de quoi perdre son calme et tout respect pour l'adversaire, les juges et l'arbitre, quand quelque chose sur le court ne va pas comme on aimerait que ça aille ?
J'ai aimé ce match parce qu'au fond c'est une grande leçon d'humilité. Ne pas se prendre au sérieux lors d'un tournoi du Grand Chelem, qui plus est quand on est l'incontestable numéro 1 mondial, qu'on a une pression monstre tellement tout le monde nous attend au tournant, et bien c'est formidable, c'est épatant. Si Fed est un modèle de technicité, je pense que certains joueurs devraient songer à imiter son incroyable modestie et sa capacité à relativiser les choses. N'est-il pas beaucoup plus beau de regarder des joueurs et des matchs comme celui-ci, qu'un Mc Enroe en train d'hurler ou de se rouler par terre, ou qu'un match où les joueurs s'insultent (comme le faisait Nastase, et comme, récemment, un match opposant Hewitt à Coria) ?
Alors voilà pourquoi selon moi, le match que nous ont offert Fed et Santoro peut légitimement être qualifié de mythique. Mon rêve serait de voir un jour un match comme ça entre Fed et Nadal, alors j'espère que ce sera à bon entendeur ! :o)
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